Equitation et ostéopathie : la santé du cavalier

25 Oct 2022 Julie Pasquali - Ostéopathe Sport

Pour la majorité des cavaliers, l’équitation est avant tout une passion qui allie la relation avec le cheval et la technique, ce qui en fait un sport très populaire. 

Une enquête TNS Sofres-Fival réalisée en 2007 a estimé que 3,6% de la population française pratiquait l’équitation, soit 2,2 millions de personnes. 

Après le tennis et le football, l’équitation et ses 650 437 licenciés représente la troisième fédération sportive en France (FFE 2010). Il faut compter que ce chiffre ne représente que les pratiquants inscrits, en ce qui concerne la course à pied par exemple, il y avait 13,5 millions de runners pour seulement 307 000 inscrits auprès de la fédération française d’athlétisme (la FFA) en 2007.

Même si l’équitation est un sport très pratiqué, elle n’en reste pas moins souvent considérée comme un sport dangereux à risque de chutes, de l’imprévisibilité du cheval en tant qu’animal, ou encore des pathologies dites « d’écurie ». 

La rigueur et la discipline sur le cheval et son environnement sont des fondamentaux pour pratiquer en toute sécurité. 

L’objectif de cet article est de présenter les principales pathologies retrouvées chez les cavaliers, et de vous conseiller sur leur traitement ainsi que leur prévention. 

LES PATHOLOGIES DU CAVALIER

Les pathologies d’écurie

D’après une étude réalisée par Waller en 2020, les blessures survenant lors des soins des chevaux représenteraient 30 à 40% des blessures dans la pratique de l’équitation. 

Les causes sont diverses : 

  • Piétinement
  • Ecrasement
  • Coups de pied
  • Entretien du box
  • Manutention
  • Transport routier

Elles peuvent entraîner différentes conséquences : 

  • Traumatismes : traumatisme crânien, fracture, entorse… 
  • Lombalgies : discopathies… 
  • Tendinopathies

Prévention des pathologies d’écurie

Le respect des mesures de sécurités est la principale prévention des pathologies dites « d’écurie » : 

  • Toujours prévenir le cheval de votre arrivée, à la voix par exemple, pour ne pas le surprendre
  • Ne jamais aborder un cheval par derrières, mais toujours de face ou de côté
  • Choisir le positionnement de votre cheval de façon à ne jamais être coincé dans le box
  • A cheval comme à pied lorsque vous tenez votre cheval, respectez les distances de sécurité avec les autres chevaux

Une bonne condition physique est également indispensable dans la protection contre les pathologies d’écurie. 

Les pathologies du cavalier (à cheval)

Les différentes localisations

Pour le cavalier amateur : 

  • Membre supérieur (main, poignet, avantbras, coude, épaule) : 22 à 39%
  • Tête et cou : 19 – 25%  
  • Membre inférieur (pied, jambe, genou, hanche) : 17 à 20%
  • Rachis : 8 à 13%
  • Thorax : 8 à 13%
  • Bassin (pelvis) : 28% 

Pour le cavalier professionnel : 

  • Tête
  • Epaule 
  • Thorax 

Les traumatismes liés aux chutes et leurs séquelles

Grâce à son étude réalisée en 2007 dans 3 états différents (Idaho, Oregon et Washington), Marberrey a déduit que plus on monte à cheval, plus on s’entraîne, et moins on risque de se blesser, ce qui semble logique. 

44% des lésions, soit une grande partie, surviennent après que le cavalier a été éjecté de sa monture. Parmi ces traumatismes, 10% sont liés à un écrasement pas le cheval. 

La prévention des traumatismes

La prévention des traumatismes liés à la pratique de l’équitation nécessite : 

  1. D’être correctement équipé
  • Porter une bombe ou un casque adapté à sa taille. Le port d’une protection sur la tête doit être systématique, même pour une petite balade !!
  • Porter un protège dos (airbag): s’il est obligatoire pour le cross, ce n’est pas le cas de toute les disciplines. Cependant, il peut s’avérer utile pour tous les cavaliers, tel un motard qui doit porter une dorsale. 
  • Porter des boots et des chaps ou bien des bottes : en plus de leur aspect pratique protégeant le pantalon de la saleté, elles permettent de lutter contre les traumatismes au niveau des chevilles, notamment les entorses

 

  1. D’avoir une bonne condition physique : lors d’un traumatisme, c’est tout le corps qui est mis à l’épreuve. Ainsi plus on est musclé, plus la protection fournie par les muscles sera efficace. 

Le traitement des traumatismes du cavalier

La grande variété des traumatismes possibles ainsi que de leur gravité se retrouve dans leur traitement. Il est impératif de consulter un médecin ou les urgences au moindre doute. 

Certains symptômes nécessitent une consultation aux urgences :

  • Altération de la conscience
  • Asymétrie osseuse
  • Anomalies neurologiques : engourdissements, sensation de décharge électrique, paralysie
  • Douleur transfixiante de l’os
  • Plaie
  • Maux de tête qui s’aggravent
  • Vertiges
  • Vomissements
  • Crises d’épilepsies ou convulsions après l’accident
  • Prise de substances avant l’accident : alcool, drogue
  • Personne sous traitement anti-coagulant
  • Amnésie post-traumatique > 20 minutes

L’ostéopathie et l'équitation

L’ostéopathie n’aura sa place dans la prise en charge du cavalier traumatisé uniquement en l’absence de pathologie médicale.

Dans un premier temps rechercher la cause de la douleur et déterminer la structure en souffrance (tendon, ligament, muscle, os) grâce à des tests orthopédiques et ostéopathiques. S’il suspecte une quelconque contre-indication, telle qu’une fracture par exemple, il vous réadressera à votre médecin car votre prise en charge n’est pas de son ressort. 

Dans le cas contraire, il va établir un schéma dysfonctionnel pour comprendre la cause et les conséquences du traumatisme sur l’organisme. Son rôle est de travailler sur l’ensemble du corps grâce au large éventail de techniques dont il dispose (crâniennes, articulaires, faciales, etc). Les techniques sont indolores et choisies selon chaque patient (son âge, sa condition physique, son contexte…)

L’ostéopathe peut aussi vous délivrer de précieux conseils concernant l’hygiène de vie ou la préparation physique par exemple (renforcement, étirement, etc) afin de favoriser une bonne récupération. 

Les pathologies de la colonne vertébrale

colonne vertébrale equitation Osteopathe versailles

Divisible en 3 parties, la colonne vertébrales et composée de : 

  • Les cervicales : 7 vertèbres qui composent le cou 
  • Les dorsales : au nombre de 12, elles représentent la plus grande courbure
  • Les lombaires : 5 vertèbres du bas du dos

La fréquence des pathologies de la colonne vertébrale selon leur localisation a été étudiée en 1980 par Auvinet : 

  • Cervicalgies : 12%
  • Dorsalgies : 7%
  • Lombalgie : 53,5%

L’équitation n’est pas mauvaise pour le dos

equitation dos Osteopathe versailles

La bonne nouvelle pour les cavaliers c’est que, contrairement aux idées reçues, en ce qui les concerne ces chiffres sont légèrement inférieurs à ceux de la population globale. En plus de ça, Selon Cuche (1984), la fréquence des maux de dos ne serait pas corrélée au nombre d’années de pratique de l’équitation. Ainsi, ce n’est pas parce qu’on monte beaucoup à cheval qu’on aura mal au dos !

Mais d’où vienne donc ces idées reçues ? En réalité, ce sont les à côté de la pratique de l’équitation à l’écurie (faire le box, piétiner, etc) qui seraient majoritairement à l’origine des maux de dos (à l’exception des chutes évidemment). 

Ne serait-ce que par l’assise, le maintien sur le cheval, l’équitation renforce les muscles du dos. Il a été montré qu’après seulement 3 min assis sur une chaise, il n’y avait plus aucun signal neurologique entre le cerveau et les muscles du bas du dos, ce qui signifie qu’ils ne travaillent plus après cette courte période. Au contraire, lorsque vous êtes assis sur un ballon, un tabouret, ou bien à cheval, vous êtes obligés de contracter vos muscles en permanence pour vous stabiliser et ne pas tomber. L’équitation permet donc de muscler le dos. 

Les contraintes renforcent le dos : prouvé pour la course à pied

Le renforcement du dos pendant un sport est principalement aux microtraumatismes occasionnés par celui-ci. En avril 2017 une équipe d’australiens a démontré que plus on court, plus nos disques intervertébraux sont renforcés. 

Ils ont constitué 3 groupes d’individus âgés d’environ 30 ans : 

  • Coureurs parcourant plus de 50 km par semaine
  • Coureurs parcourant entre 20 et 40 km par semaine
  • Noncoureurs

Grâce à des IRM ils ont comparé leurs rachis lombaire (le bas du dos)

 Ils ont remarqué que plus les participants couraient, plus le centre de leurs disques étaient renforcé et plus ces derniers était hydratés et épais ; ils avaient donc une efficacité optimale dans leur rôle d’amortisseur (petits coussins)

La natation n’est pas aussi bonne pour le dos qu’on le dit

Nous avons tous entendu dire au moins une fois que la natation était bonne pour le dos. Et bien contrairement aux idées reçues, les études ne trompent pas, c’est faux ! 

En 2009, monsieur Hangai et son équipe ont comparé la proportion de pathologie discale chez des non-sportifs et des sportifs pratiquant depuis plus de 10 ans. Voici leurs résultats : 

  •  57,2% d’atteinte discale chez les nageurs !!!
  • 36,2% chez les footballeurs
  • 31,4% chez les nonsportifs
  • Seulement 25,6% chez les coureurs 

L’étude précédemment réalisée par Kaneoka en 2007 avait même montré que 29% des nageurs occasionnels présentaient des pathologies discales contre 68% des nageurs élites !

Voici l’explication de ces résultats surprenant : 

La natation étant un sport au cours duquel les athlètes sont portés par l’eau, ils ne sont donc soumis à aucune contrainte transmise par le sol.  Ayant moins besoin de la fonction d’amortisseur des disques intervertébraux, ils ne les renforcent pas. De plus, la composante d’ondulation impliquée par la natation vient cisailler les disques, ce qui augmente le risque d’hernie discale par débordement de leur emplacement. 

Rassurez-vous, depuis que la préparation physique des nageurs élites à été modifiée, il n’y a plus de différence entre leur taux de pathologie discale et celui des amateur (Folkvardsen, 2016). 3 séances de travail à sec par semaine ont été intégrées à leur programme d’entraînement afin d’exposer leur dos aux contraintes axiales. 

Tout comme la préparation physique, ce sont les contraintes microtraumatiques de l’équitation qui permettent le renforcement du dos. Il est cependant conseillé aux cavaliers de pratiquer du renforcement musculaire en dehors des écuries, tout comme les nageurs en dehors des bassins. 

Les entorses de poignet et de cheville

Les ligaments sont des sortes d’élastiques qui participent à la stabilisation des articulations. Ils s’étendent lors des mouvements puis reviennent à leur longueur normale au retour en position neutre, on parle d’étirement physiologique

Les entorses surviennent lorsque, sur un mouvement de trop grande amplitude, l’élastique ligamentaire est trop étiré. Il peut se distendre (entorse simple) ou carrément se rompre si on force encore plus (rupture partielle ou totale du ligament). Il arrive même, dans les cas les plus graves, que l’insertion du ligament soit tellement mise en tension qu’un morceau de l’os sur lequel il est fixé s’arrache (rupture ligamentaire avec arrachement osseux). 

Les principales entorses rencontrées en équitation sont celles de cheville et de poignet, généralement suite à des chutes. Plus la condition physique du cavalier est bonne, moins les entorses seront graves. 

Prévention des entorses de cheville

La proprioception

Tout d’abord, qu’est-ce que la proprioception ? C’est simplement la perception qu’à votre cerveau de la position de votre corps dans son environnement. Elle représente la clé de la bonne prévention des entorses : si elle est bonne le corps aura le réflexe de mettre en place une stratégie pour éviter de se blesser en cas de déséquilibre (basculer sur l’autre pied par exemple). Dans le cas contraire, les réflexes sont mauvais et le risque de blessure beaucoup plus élevé. 

Ces quelques exercices permettent de travailler la proprioception au niveau des chevilles : 

  • Marcher sur un sol instable : matelas, sable, etc 
  • Se tenir debout sur un pied, quand vous vous brossez les dents par exemple
  • Se tenir debout sur un pied avec les yeux fermés
  • Tenir debout sur une planche de proprioception, d’abord sur les deux pieds, puis sur un seul
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Le renforcement de la cheville

Les muscles responsables de la stabilité latérale de la chevilles (les fibulaires) sont également renforcés par ces exercices. Plus ils sont renforcés, plus l’articulation est forte et stable, ce qui est valable pour les chevilles mais aussi pour toutes les autres articulations du corps. D’où l’importance du renforcement musculaire ! 

Pour renforcer vos chevilles vous pouvez : 

  • Courir dans du sable, la carrière est parfaite pour ça
  • Faire des foulées bondissantes
  • Sauter sur la pointe des pieds : la corde à sauter est un excellent exercice
  • Sauter dans une échelle de rythme, ou dans des cerceaux, etc

Avoir un équipement adéquat

Le port de bottes permet un meilleur maintien de la cheville, ce qui réduit le risque d’entorses. 

Traiter les entorses du cavalier

Les bons gestes à adopter : 

  • Repos 
  • Surélever le pied atteint
  • Glacer
  • Immobiliser, un peu mais pas trop : un principe de précaution s’applique concernant l’immobilisation chez les enfants. L’ossification du squelette n’étant pas complètement terminée, la radio ne permet pas d’éliminer à 100% une fracture, donc beaucoup d’hôpitaux plâtrent au cas où. Cependant, des études ont montré que chez les adultes il était délétère de plâtrer une entorse. Il serait même, selon une étude réalisée sur des lapins, mieux de ne rien faire du tout que de plâtrer. L’idéal est de du strapp en contention.
  • Le rôle de l’ostéopathie dans la prise en charge des entorses :
    • A TRES COURT TERME : libérer les blocages entraînés par le mécanisme traumatique de l’entorse. Il ne travaillera qu’après avoir effectués une série de tests orthopédiques pour éliminer une fracture, contre-indication au traitement ostéopathique. Au moindre doute, votre ostéopathe vous orientera vers votre médecin ou les urgences pour des examens complémentaires. 

      A PLUS LONG TERME : ce sont ensuite les différentes répercussions de votre entorse sur l‘ensemble de votre corps qui feront l’objet du traitement. La modification de la démarche pour minimiser l’appui et éviter la douleur sera compensée par le corps, et des pertes de mobilité vont s’installer. L’ostéopathe va donc rééquilibrer le corps pour optimiser son fonctionnement.

  • La kinésithérapie : avec les massages, la cryothérapie ainsi que les exercices de renforcement et de proprioception, le kinésithérapeute à toute sa place dans la prise en charge des entorses,  et est totalement complémentaire de l’ostéopathe
  • La podologie : des semelles orthopédiques peuvent parfois éviter la bascule du pied et diminuer le risque de se faire une entorse. Loin de dispenser des exercices de proprioception et de renforcement, les semelles sont principalement mises en place dans les cas d’entorses à répétition avec instabilité chronique
  • Eviter les antiinflammatoires : lorsque l’on a une entorse, l’inflammation apporte les éléments indispensables à la cicatrisation, ainsi si on la stoppe on ralentit la guérison…

Les blessures musculaires en équitation

Prévention des blessures musculaires

L’échauffement

Il est recommandé de pratiquer un échauffement ciblé sur les groupes musculaires les plus sollicités avant la pratique de l’activité physique.

Les étirements à froid réguliers 

La pratique d’étirements à froid est fortement conseillé pour la prévention et le traitement des blessures, surtout pour les adducteurs, les fessiers et les soléaires. 

Ce qu’il faut savoir sur les étirements : 

  • La clé de leur efficacité est la régularité, il vaut mieux faire un peu régulièrement que beaucoup rarement
  • Les étirements doivent se pratiquer à froid, soit 23h après la fin de la séance minimum
  • S’il est pratiqué juste avant une activité physique, un étirement peu augmenter le risque de lésion musculaire et/ou tendineuse de 20%
  • Il faut bien dissocier les étirements de l’échauffement, dont l’objectif est de réveiller/chauffer les muscles et mobiliser les articulations

Le renforcement musculaire

Le gainage pour le travail global des différentes parties du corps, ainsi que des exercices ciblés pour chaque groupe musculaire sont idéaux. 

Une bonne hygiène de vie

  • Le sommeil : de bonne qualité et en quantité suffisante
  • Une bonne alimentation et une bonne hydratation
  • L’hygiène bucco-dentaire : une baisse de performance peut être le reflet d’une réaction du corps à une infection bactérienne occasionnée par une carie

Une bonne pratique de l’équitation

  • Le bon équilibre entre gainage et relâchement, il s’acquiert avec le mental mais surtout avec l’expérience. 
  • Une pratique symétrique, en changeant régulièrement de sens dans la carrière. 

Le traitement des pathologies musculaires

Le traitement doit être adapté au type de blessure : 

  • Contractures, courbatures : mettre du chaud
  • Élongations : application de froid, compression (du strapping par exemple), élévation

Surtout ne pas masser en cas de déchirures

Le kinésio-taping : peu importe la blessure (musculaire, ligamentaire ou tendineuse), votre praticien formé au K-tape adaptera la pose selon le problème. 

Les pathologies tendineuses du cavalier

Situé entre le muscle et l’os, il arrive que les fibres tendineuses soient mises à mal suite à une sollicitation mauvaise ou excessive. Elles peuvent alors se modifier et se remanier. 

Auparavant, on parlait de tendinite car on pensait que le tendon était inflammé. C’est pour cela que beaucoup de médecin prescrivent des anti-inflammatoires… 

Il a pourtant été montré qu’à part au cours des premiers jours, il n’y avait aucune cellule inflammatoire dans le cas des tendinites. On parle maintenant de tendinopathie, soit pathologie du tendon. 

Le remaniement des fibres tendineuses en petits paquets, il est donc impératif de d’étirer le tendon, le contracter, afin de le solliciter de manière appropriée. 

Dans le cas des tendinopathies, il faut adapter l’activité et la réduire, mais le repos complet et déconseillé ! 

Les tendinopathies les plus fréquentes chez les cavaliers sont celle des adducteurs pour les raisons précédemment expliquées, mais aussi l’épicondylite au coude ou la tendinopathie de De Quervain au niveau du poignet. Une bonne technique est importante pour ne pas être trop crispé sur les rênes, ce qui peut malgré tout se compliquer avec un cheval peu coopératif.

Prévention des tendinopathies du cavalier

Il est conseillé de : 

  • Renforcer les tendons du coude et du poignet : serrer et relâcher doucement une balle dans votre main par exemple
  • Etirements à froid 
  • Bonne hygiène dentaire

Traitement des tendinopathies du cavalier

  • Travail adapté du tendon
  • Etirement en excentrique notamment
  • Automassage
  • Cataplasme d’argile verte
  • Bonne hydratation/alimentation
  • Ne pas prendre d’anti-inflammatoire

Faire de la kinésithérapie : quelques séances de kiné, surtout si la tendinopathie est avancée, permettront de travailler le tendon atteint (massages, étirements, ondes de chocs, renforcement…).

Une consultation d’ostéopathie : le traitement de la cause de la tendinopathie et de ses répercussions par l’ostéopathe permettra de vous soulager et d’éviter l’apparition d’autres gênes/douleurs. 

Les pathologies du siège

On appelle « pathologies du siège » certaines affections plutôt rares chez les cavaliers professionnels mais retrouvées chez les amateurs : 

  • Les hémorroïdes
  • Les irritations
  • Les lésions dermatologiques

Si vous êtes concernés, n’hésitez pas à consulter votre médecin. 

L’OSTEOPATHIE ET L’EQUITATION

osteo cavalier versailles

Cavalier, quand prendre rendez-vous chez l’ostéopathe ?

Peu importe votre niveau et votre âge, il est conseillé de consulter un ostéopathe une à deux fois par ans. 

Si vous montez régulièrement le même cheval, l’idéal est que votre consultation en ostéopathie soit en même temps ou dans les jours suivant la visite de l’ostéopathe équin. 

Pour quelles raisons consulter un ostéopathe quand on fait de l’équitation ?

L’équitation implique des contraintes, plus ou moins bonnes, des déséquilibres, et est un sport physiquement exigent. L’ostéopathie permettra d’optimiser le rééquilibrage de votre corps pour qu’il puisse fonctionner de manière optimale. 

L'ostéopathie en prévention

N’attendez pas de ressentir des gênes ou des douleurs pour aller chez l’ostéopathe. Le mieux est de consulter en prévention afin d’éviter l’installation de problèmes qui pourront être sources de douleurs plus tard. 

L'ostéopathie après un traumatisme

Une fois toutes les contre-indications écartées, votre ostéopathe peut vous prendre en charge. Sinon il vous réorientera vers un spécialiste. 

La finalité de la séance est d’optimiser la récupération et de soulager la douleur. Pour ce faire, l’ostéopathe dispose d’un large éventail de techniques pour traiter la cause et les répercussions sur votre corps. 

Un ostéopathe formé à la prise en charge des sportifs, et plus particulièrement à la pose de kinésio-taping et/ou de strapping, pourra en poser afin de vous soulager plus rapidement et d’accélérer votre récupération.

L'ostéopathie pour être conseillé

En vous observant et en analysant le fonctionnement global de votre corps, l’ostéopathe identifie vos zones de faiblesse. Il peut donc vous donner des conseils personnellement adaptés éviter les récidives mais aussi améliorer vos performances. 

Il pourra également répondre à vos interrogations concernant les exercices à travailler avec votre cheval, les étirements, les exercices de renforcement, ou encore les mesures hygiéno-diététiques. 

Julie Pasquali
Ostéopathe à Versailles
Cabinet du siècle

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